En Éthiopie, la saison du café s’achève avec la récolte, de septembre à décembre. Le pays est le premier producteur africain de café. Il mise sur ses terres fertiles pour accroître sans cesse ses rendements. En dix ans, la région est passée de 28 000 à 178 000 hectares caféier, et les coopératifs se sont multipliés. Après la récolte, les grains son traités de manière différentes. Selon le temps consacré et les moyens utilisés, les prix varient du simple au double. Réputé pour ses arômes corsés et fruités, le café est ensuite torréfié et préparent par les femmes qui répètent les même gestes depuis des générations. Aujourd’hui encore, l’arabica éthiopien est servi dans des cafetières traditionnelles et se consomme tout au long de la journée, sans modération. Mais les Éthiopiens n’ont pas accès au meilleur café de leur pays. Les grains les plus prestigieux sont vendus à l’étranger. C’est la règle imposée par le gouvernement.
Publiée le 15 mars 2021 à 20:29